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Libérez les enfants de l’emprise du numérique ! (Manifeste)

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L’éducation est impossible avec des outils de soumission… Elle ne peut être que libre !

Nous sommes très préoccupés par l’influence croissante des géants de la technologie sur notre éducation.

Nous constatons que l’infrastructure numérique de l’enseignement francophone en Fédération Wallonie-Bruxelles passe progressivement presque entièrement entre les mains de géants étrangers de la technologie tels que Google et Microsoft, du service de courrier électronique au traitement et au stockage des projets éducatifs, du bloc-notes en ligne à l’outil vidéo. Les outils offerts par les géants du web ont permis de réaliser rapidement l’enseignement à domicile pendant la pandémie de la Covid-19. Cependant, ces fournisseurs ne respectent pas les directives en matière de confidentialité (RGPD)1) et ne révèlent pas ce qu’il advient des données… Nos enfants commencent à perdre le contrôle de leurs propres données dès l’école primaire, voire déjà en maternelle2), car les écoles ne peuvent pas garantir la sécurité numérique. De plus, on ne leur offre qu’une connaissance limitée et unilatérale des produits, au lieu de leur enseigner des compétences numériques et un esprit critique.

Aussi nous plaidons pour un système d’apprentissage numérique alternatif, dans lequel les droits fondamentaux tels que la vie privée et la souveraineté de nos enfants sont garantis. Il est nécessaire et il est possible de faire autrement !

Ce manifeste est une initiative privée d’un groupe de parents, enseignants, citoyens et défenseurs de la vie privée concernés par les TIC (technologies de l’information et la communication)3). La présente version française est, à la base une traduction, et une adaptation du texte « Free children from the digital stranglehold! » publié en 2021 aux Pays-Bas4).

Nous vous demandons de soutenir cette initiative afin que nous puissions travailler à la restauration de la souveraineté numérique du système éducatif en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

Soutenir, signer, diffuser et partager !

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Nous vous invitons maintenant à soutenir le manifeste et signer la pétition via ce formulaire en ligne.

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Vous pouvez utiliser (copier/coller) cette URL courte qui redirige vers la page du manifeste :

educode.be/manifeste

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Ou encore imprimer des minis flyers sur papier (à distribuer) :
Télécharger le flyer de promotion du manifeste [PDF - 190 Kio] —
(Une page A4 R/V couleur avec 8 minis flyers à découper)


Manifeste

Dans l'éducation, la vie privée des enfants/élèves/étudiants doit être protégée.

La vie privée est un droit fondamental. Cela signifie que chacun a le contrôle de ses propres données personnelles. La protection de la vie privée est particulièrement importante dans l’éducation. Les autorités chargées des données personnelles (NL) l’explique comme suit : « Les établissements d’enseignement remplissent une tâche sociale et ont le devoir de veiller à la qualité de l’enseignement. Cela exige que les écoles traitent les données personnelles des élèves, des étudiants et des parents qui leur sont confiés de manière correcte et prudente. En outre, la position vulnérable des enfants exige une protection supplémentaire, afin qu’ils puissent se développer dans un environnement (scolaire) libre et sûr. La protection des données personnelles dans le secteur de l’éducation est donc essentielle. »5)

La sécurité et la souveraineté numériques dans l'éducation font l’objet d’une pression croissante, notamment en raison de l’impact de la pandémie.

Comme tout le reste de la société, l’éducation se numérise rapidement. Cette évolution a été exacerbée par la pandémie de corona. L’introduction nécessaire de l’enseignement à domicile a obligé les écoles à disposer rapidement (et à moindre coût) de systèmes logiciels et d’applications. Ainsi, les services apparemment gratuits de Google et de Microsoft ont fourni un moyen pratique d’y parvenir. Toutefois, à l’époque, les écoles n’avaient pas la possibilité d’évaluer les aspects de la vie privée de ces services. Aujourd’hui encore, en raison du manque de transparence, il n’est pas facile d’évaluer comment les produits utilisés sont structurés, quelles parties ont accès aux données et quels algorithmes sont utilisés.

Nous constatons que les établissements d’enseignement ont du mal à assurer la protection de la vie privée des étudiants, des parents, des enseignants et des employés.

Les établissements d’enseignement sont censés disposer de politiques de protection de la vie privée en bonne et due forme et veiller à leur mise en œuvre, mais les connaissances en matière de protection de la vie privée numérique et la conscience des risques sont encore souvent insuffisantes. L’évaluation des risques pour la vie privée d’un nouveau logiciel ou d’une nouvelle application, par exemple, est alors une tâche impossible.
Cela est également dû au fait que le gouvernement a laissé le soutien numérique dans l’éducation au marché privé, bien qu’il s’agisse d’une tâche publique. Il y a un manque de direction – ou de « responsabilité du système » comme l’appelle l’Autorité des données personnelles des Pays-Bas – et de soutien supplémentaire pour permettre au secteur de l’éducation d’assumer sa responsabilité.

Il n'est pas souhaitable que l'infrastructure numérique de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles soit entièrement (ou même partiellement) entre les mains de géants technologiques (étrangers).

L’environnement d’apprentissage numérique dans l’éducation est devenu de plus en plus dépendant des services des Big Tech. Celles-ci disposent donc d’un grand nombre de données sur le comportement et le développement des élèves et le sort de ces données n’est pas clair. Le risque d’abus dans l’utilisation de ces données, par exemple par le biais du profilage et du ciblage, ne peut être évalué – et encore moins évité. L’Autorité des données personnelles des Pays-Bas observe : « Le pouvoir de ces grands fournisseurs, leur manque de transparence et le manque de connaissances, en particulier des petits établissements d’enseignement, font qu’il est difficile de déterminer les garanties appropriées en matière de protection des données et, si nécessaire, de les faire respecter par le fournisseur. »
Tout aussi important est le fait qu’au lieu d’acquérir de véritables compétences numériques, les enfants apprennent seulement à utiliser des produits spécifiques. Par exemple, on enseigne aux enfants un programme de traitement de texte spécifique, et non les principes et les méthodes du traitement de texte. Par conséquent, l’esprit critique se perd et les enfants sont transformés en consommateurs, ce qui renforce encore le pouvoir des géants de la technologie.

Nous voyons l'UE prendre des mesures pour limiter le pouvoir des géants de la technologie. Mais la route est longue et nous ne voulons pas l’attendre.

En attendant, nous travaillons dur pour trouver des moyens (légaux) afin de limiter le pouvoir des grandes entreprises technologiques. Les gouvernements, tant en Europe qu’en Amérique, s’inquiètent non seulement du monopole du marché et de la façon dont ces entreprises en abusent6), mais aussi du risque de perturbation sociale : influence sur l’économie et la démocratie. Ces types de mesures juridiques sont nécessaires, mais elles impliquent des processus étendus et longs sur lesquels nous avons peu d’influence. Cependant, nous voyons des possibilités de remédier à la situation dans l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles et de ne pas succomber au lobbying intense exercé par les Big Tech7).

Nous pensons qu'il est nécessaire de restaurer la souveraineté numérique dans l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous préconisons donc le développement d'une alternative (à l'échelle de l'éducation).

Des initiatives ont déjà été prises par différents acteurs du secteur de l’éducation pour le développement d’un système d’apprentissage propre, y compris le stockage des données sous sa propre gestion. En utilisant des logiciels libres et en appliquant le principe de « privacy by design », la protection des données personnelles est prise en compte à un stade précoce. Les enfants commencent à découvrir qu’il existe aussi des options numériques sûres qui ne sont pas contrôlées par les Big Tech.
Les écoles allemandes ont fait de bonnes expériences avec des systèmes alternatifs8), et des pas considérables dans cette direction ont également été faits dans quelques écoles d’Amsterdam9). Le ministère français de l’Éducation Nationale vient également de reconfirmer l’obligation de se passer des offres de Google et Microsoft dans les écoles10) et offre un large panel d’outils numériques reposant sur des alternatives plus éthiques11). Citons aussi par exemple le lycée Carnot de Bruay-Labuissière (France) ou quelques enseignants expérimentent depuis plusieurs années l’intégration des logiciels libres dans leur école12). Plusieurs régions d’Espagne travaillent également en ce sens13).
Et en Fédération Wallonie-Bruxelles, citons l’exemple de l’Athénée Royal de Gembloux qui a fait le choix de mettre en place tout un écosystème numérique construit avec des logiciels libres14).
Il est maintenant important d’unir nos forces et de travailler sur notre propre système d’apprentissage numérique, afin de récupérer la souveraineté dans l’éducation. Le soutien et la facilitation du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont absolument nécessaires pour cela.

Les grands principes de ce système d’apprentissage numérique alternatif sont les suivants : logiciels libres, respect de la vie privée dès la conception, traitement (local) des données en Belgique ou dans l'UE.

L’utilisation de logiciels libres permet aux utilisateurs de vérifier la technologie. Elle donne à chacun le droit d’utiliser, de comprendre, de modifier et de partager les logiciels15). Cela contraste avec les logiciels fermés et privateurs des géants de la technologie, dont le code source n’est pas public et qui ne permettent donc pas d’évaluer les risques et les caractéristiques portant atteinte à la vie privée. Les logiciels à code source ouvert donnent un aperçu du fonctionnement des applications et permettent aux élèves d’apprendre à gérer les risques liés à la vie privée. La promotion de la « culture numérique » et de la « culture médiatique » fait ainsi partie de l’enseignement. Ensuite, les élèves sont également en mesure de faire le choix d’une utilisation de ces logiciels libres, que ce soit en dehors du contexte scolaire ou dans leur carrière ultérieure. La seule façon de garantir véritablement les valeurs essentielles telles que la vie privée est de les inclure dans la conception dès le début16). Les logiciels développés selon le principe du respect de la vie privée dès la conception contrastent fortement avec les logiciels des géants de la technologie, qui visent précisément le profilage et le ciblage des individus. Le traitement des données doit être tel que le risque d’abus soit aussi faible que possible. Un traitement décentralisé et local des données est préférable, au moins en Belgique ou dans l’UE (Union Européenne). En outre, il convient d’éviter le traitement des données par des entreprises qui – également en Belgique – sont liées par une législation étrangère moins stricte et qui, de ce fait, mettent en danger la vie privée.

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Pourquoi c’est important de soutenir ce manifeste ?

Si aujourd’hui la sobriété numérique s’impose comme la meilleure voie à suivre, moins de numérique ne veut pas dire absence totale d’outils numériques… C’est pourquoi il est important, pour les outils numériques que nous souhaitons conserver, que ces derniers soient des outils éthiques sur lesquels les utilisateurs gardent le contrôle, sans concessions !

Parce que nos outils numériques doivent être conçus pour préserver notre vie privée et respecter nos données personnelles en s’interdisant toute forme de profilage des individus. Une conception qui est à l’exact opposé du modèle économique des géants de la tech et des GAFAM en particulier.

Parce que nos outils numériques doivent être sobres en ressources, qu’elles soient matérielles ou logicielles. Nous devons pouvoir les conserver le plus longtemps possible. Et, collectivement, nous pouvons décider de bannir toute forme d’obsolescence programmée imposée par des acteurs qui visent le profit avant toute autre considération. Qu’elle soit sociale avec l’exploitation des travailleurs, ou écologique avec l’épuisement des ressources.

Parce que c’est dès l’école qu’il faut apprendre à moduler nos usages et maîtriser nos outils numériques en développant une compréhension critique de ceux-ci. Tout en apprenant à partager la connaissance et les savoirs au travers de « communs numériques ». Des communs basés sur des outils éthiques exempts de fonctionnalités malveillantes, telles que les développent les champions de la captologie.17)

Parce que seuls des outils numériques éthiques, basés tant sur des logiciels que des matériels libres et open source, peuvent répondre à ces différents défis. Et parce que nos systèmes d’éducation, qui sont largement financés par nous tous avec de l’argent public, ne peuvent pas être soumis aux intérêts privés de quelques multinationales dont l’objectif prioritaire est de nature strictement économique, avec la maximisation des profits pour le bénéfice de leurs seuls actionnaires.

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Moins de numérique et plus d’éthique !

Si le manifeste ci-dessus appelle prioritairement à un « recadrage » concernant le choix des outils numériques utilisés dans le contexte de l’éducation et de l’école en particulier, en plaidant pour l’utilisation d’outils numérique éthiques et respectueux de la vie privée car basés sur les logiciels libres, il est cependant à noter que d’autres collectifs francophones ont une position qui semble plus radicale et ont publiés des appels pour une « dénumérisation » de l’école et de l’enseignement.

Citons par exemple :

Et des associations comme « Lève les yeux » ou « Alerte Écrans » mènent des actions très utiles pour sensibiliser à la surexposition des enfants et des jeunes aux écrans.

Comme le souligne un récent rapport de l’UNESCO publié en juin 2023 :

Il est essentiel d’apprendre à vivre aussi bien avec les technologies numériques que sans elles ; de prendre ce qui est nécessaire dans une mer d’informations mais d’ignorer ce qui ne l’est pas ; de laisser la technologie soutenir, mais jamais remplacer, la connexion humaine sur laquelle reposent l’enseignement et l’apprentissage.
Lorsqu’ils envisagent d’adopter des technologies numériques, les systèmes éducatifs doivent toujours veiller à placer l’intérêt supérieur des apprenants au cœur d’un cadre fondé sur les droits. Il faut se concentrer sur les résultats d’apprentissage, et non sur les ressources numériques. Afin de contribuer à améliorer l’apprentissage, les technologies numériques ne doivent pas se substituer aux interactions en personne avec les enseignants, mais les compléter.

« Rapport GEM 2023 – Les technologies dans l’éducation : qui est aux commandes ? »
– UNESCO, Global Education Monitoring Report Team – 20/06/2023 – Page 6

Nous pensons aussi que réduire l’utilisation du numérique à l’école au strict nécessaire et utile, en donnant la priorité absolue aux relations d’éducation basées sur les interactions humaines directes, est la voie à suivre. Mais œuvrer à cette « dénumérisation » de l’école sans conjointement donner la priorité absolue, tant aux outils numériques éthiques basés sur les logiciels libres (FLOSS), qu’aux ressources éducatives libres (OER), apparaît comme une option insuffisante.

En effet, là où on estime qu’ils apportent quelques bénéfices aux méthodes pédagogiques, l’utilisation d’outils numériques propriétaires et « privateurs » n’a pas de place légitime à l’école et dans l’éducation. Car seule l’utilisation des logiciels libres au code source ouvert (open source) permet à la puissance publique de garder le contrôle sur les finalités des outils et d’orienter celles-ci dans la direction qu’elle juge pertinente pour répondre aux objectifs humanistes18) des systèmes d’éducation publique. Et seul l’accès au code source garantit par les logiciels libres permet d’en contrôler les finalités de façon démocratique. C’est également un enjeu important concernant la maîtrise des coûts des technologies numérique, et surtout de la pérennité des investissements consentis en la matière. C’est pourquoi tout argent public investi dans le numérique impose l’utilisation de « Code public ».19)

Utiliser des technologies numériques à l’école, même de façon très limitée et encadrée, si ces technologies sont des « boites noires » qui servent d’abord les intérêts mercantiles des grands groupes technologiques, essentiellement États-uniens en l’occurrence – les « Big Tech » et les GAFAM en particulier –, est une option à proscrire dès maintenant ! Et c’est le sens de la demande portée par le manifeste « Libérez les enfants de l’emprise du numérique ! ». Et il ne s’agit pas de « simplement remplacer le logiciel propriétaire par du logiciel libre », ce qui ne réduirait certes pas la « sur-numérisation » actuelle de nos sociétés qualifiées de modernes… Car les technologies numériques ne sont certainement pas porteuses de progrès « par nature ». C’est pourquoi nous pensons que sans ce choix radical des outils numériques éthiques, non inféodés aux grandes sociétés technologiques, toute forme d’émancipation et de liberté est assurément illusoire…

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Ils parlent du manifeste… (Petite revue de presse)

À l’occasion de la rentrée scolaire 23-24, maintenant programmée fin août, « Le Ligueur », journal de La Ligue des familles, publie un dossier intitulé « École numérique : équipée mais pas formée ». Si le dossier est réservé aux abonné·e·s, un des articles est cependant disponible en ligne, et il se termine par un “ZOOM” sur le manifeste : « Mais où en est l’éducation numérique ? ». – Yves-Marie Vilain-Lepage – 30/08/2023


Liste des organisations signataires

Si vous représentez une association ou organisation, et que vous souhaitez soutenir le manifeste au nom de celle-ci, vous pouvez compléter le formulaire en précisant l’organisation pour laquelle vous signer dans le champ « Vos commentaires éventuels ».
Nous prendrons contact avec vous pour confirmation et ajouterons votre logo avec la liste des organisations qui soutiennent le manifeste.

Les associations à l'initiative de la version française du manifeste

Les associations et organisations qui soutiennent le manifeste

Liste des personnes signataires à titre individuel

1)
Voir par exemple l’article « Utiliser les services de Microsoft est-il conforme au RGPD ? » sur le wiki d’Educode.
2)
Autorité des données personnelles (NL) – « Tendances, risques et recommandations sur la protection des données personnelles dans la numérisation de l’enseignement » (PDF) – Contribution au débat de la commission sur la numérisation de l’enseignement – 11/11/2021
5)
« Tendances, risques et recommandations sur la protection des données personnelles dans la numérisation de l’enseignement » (PDF – NL) – Contribution au débat de la commission sur la numérisation de l’enseignement – 11/11/2021 – Page 3
6)
« Les entreprises maintiennent leur domination en promouvant les services maison avec plus d’insistance sur leurs propres plateformes que sur celles des entreprises rivales, en rachetant des concurrents (…), en les plagiant ou en les utilisant comme cobayes, en rédigeant des contrats défavorables aux personnes qui dépendent de la plateforme et en récoltant des données précieuses auprès de personnes et d’entreprises qui ne peuvent se passer de leurs produits. » – Article : « Le pouvoir d’entreprises comme Google et Apple est énorme. C’est pourquoi l’Europe et les États-Unis resserrent les rênes. » (Titre original : « De macht van bedrijven als Google en Apple is gigantisch. Zo trekken Europa en de VS de teugels aan. ») – Dimitri Tokmetzis & Riffy Bol, de Correspondent – 03/11/2020
7)
Voir le rapport que l’Observatoire des multinationales (France) a publié le 13/12/2022 : « GAFAM Nation. La toile d’influence des géants du web en France » / « Dépenses de lobbying en augmentation rapide, débauchage de hauts fonctionnaires, contacts à l’Élysée, partenariats financiers avec des médias, des thinks tanks et des institutions de recherche… Plongée dans la redoutable machinerie de lobbying et d’influence déployée en France par les géants du web Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. »
8)
Voir par exemple l’article [EN] « L’expérience d’une école bavaroise avec Nextcloud : Les avantages pour les écoles sont immenses ! » – Par Marija Puselja, sur le blog de nextcloud.com – 27/04/2021 / Voir aussi l’article « Pour l’éducation : Les solutions conformes à la protection des données sont l’avenir, pas Microsoft » (traduction FR) sur le wiki d’Educode – Mike Kuketz – Kuketz IT-Security blog – 25/05/2022
11)
« Apps.education.fr est une plateforme développée au sein de la direction du numérique pour l’éducation pour proposer les outils essentiels du quotidien à l’ensemble des agents de l’Éducation nationale. »
12)
« Logiciels libres au lycée : retour d’expérience » – Maths-code.fr – 28/06/2022
13)
« Andalusia deploys 220,000 Ubuntu desktops in schools throughout the region » – Ubuntu – 13/03/2010 / « Nueva revisión LliureX 21.2022 » – Generalitat Valenciana – 2022
15)
Les logiciels sont intimement liés à tous les aspects de notre vie quotidienne. Il est important que la technologie nous permette d’agir au lieu de nous limiter. Les logiciels libres donnent à chacun le droit d’utiliser, de comprendre, adapter et partager des logiciels. Ces droits contribuent à soutenir d’autres les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, de la presse et de la vie privée. Le logiciel libre concerne la liberté, pas le prix. Il garantit aux utilisateurs les quatre libertés essentielles. L’absence d’au moins l’une d’entre elles signifie que le logiciel est privateur, donc non libre. Voir la page https://fsfe.org/freesoftware/freesoftware.fr.html
16)
Lire l’article « Que signifient les principes de privacy by design et privacy by default ? » – Par Gérard Haas et Bastien Eyraud – 12/06/2019
17)
On considère que les sociétés eBay, Facebook, Google et Amazon sont celles qui ont le mieux réussi à exploiter les techniques de persuasion développées par le « Persuasive Technology Lab » de l’université Stanford. Avec l’objectif de mieux orienter les choix des utilisateurs de leurs plate-formes…
18)
Lire par exemple l’article « Richard Stallman. Pour une culture numérique humaniste. », d’Anne Cordier et Sophie Bocquet-Tourneur, qui nous propose une excellente approche de la question.
19)
À ce propos, voir la campagne « Argent public ? Code public ! » de le Free Software Fondation Europe (FSFE).
numerique_et_enjeux_societaux/manisfeste_-_liberez_les_enfants_de_l_emprise_du_numerique.txt · Dernière modification : 2023/12/24 16:59 de Un utilisateur non connecté