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Techno-luttes - Enquête sur ceux qui résistent à la technologie
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Caractéristiques | |
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Auteurs | Fabien Benoit & Nicolas Celnik |
Éditeur | Seuil |
Collection | Reporterre |
Date de parution | 16/09/2022 |
Langue | FR |
Nombre de pages | 224 |
Format | 11 x 20 cm |
EAN | 978-2021507737 |
ISBN | 978-2-02150-773-7 |
Page Web (éditeur) | Techno-luttes |
Présentation par l'éditeur
Marre d’être partout filmé et fliqué ? Ras-le-bol du tout-numérique ? Vous n’êtes pas seuls. Alors que la numérisation du monde semble inéluctable, accélérée par la pandémie de Covid, les oppositions se multiplient : résistances à la 5G, lutte contre le déploiement des technologies de surveillance, contestation de l’informatisation de l’école et de l’agriculture « high-tech », remise en question d’une histoire du progrès écrite par les vainqueurs… Mais qui sont celles et ceux qui s’opposent à la numérisation du monde ? Quelles sont leurs raisons et leurs moyens de lutte ? Cette enquête interroge ces nouveaux écologistes, qui affirment qu’un autre avenir que celui de Big Brother est possible. Ils contestent la technologisation du monde, inséparable pour eux du capitalisme et du productivisme, et imaginent une nouvelle forme de mouvement social, sans exclure l’horizon du sabotage. Tout en répondant à ces nombreuses questions, ce livre informé révèle le renouveau de la critique de la technologie, une composante cruciale du mouvement écologique.la marche de nos sociétés. Alors, nous pourrons retrouver l’essence de nos démocraties, et peut-être réapprendre à faire de la politique.
Les auteurs
Fabien Benoit est journaliste et réalisateur de films documentaires pour Arte. Il est l’auteur de Le Monde expliqué aux vieux : Facebook (10/18, 2013) et The Valley, une histoire politique de la Silicon Valley (Les Arènes, 2019).
Nicolas Celnik est journaliste indépendant et collaborateur régulier des pages Idées de Libération, où il suit les enjeux de l’écologie politique.
Source : Seuil
Table des matières
- Introduction
- 1. Face à la technopolice
- 2. La révolte des champs
- 3. Nul ne sera épargné
- 4. Les Gilets jaunes de la technocritique
- 5. Avec amour et rage
- 6. Une autre histoire du progrès
- 7. La technocritique est de retour
- 8. La technocritique pour tous
- 9. Décoloniser les imaginaires
- 10. Guérilla juridique
- 11. Lignes de fuit
- 12. Saboter, détruire, désarmer
- Conclusion
- Bibliographie sélective
Notes de lecture
Conclusion
En pour qui, en lisant ces lignes, s’éveillerait à cet enjeu qu’est la numérisation intégrale de nos existences, peut-être faut-il rappeler ici une dernière fois quelques idées reçues contre lesquelles il faudra (toujours) lutter. Une sorte de vade-mecum à emporter avec soi une fois le livre refermé.
– Non, la technique n’est pas neutre. Elle oriente nos usages et détermine nos façons de vivre. Le numérique nous pousse à tout calculer, optimiser et marchandise tous les pans de nos existences.
– Non, la grande marche vers le progrès technique n’a jamais été univoque, linéaire. Les choix technologiques nous ont presque toujours été imposés et les résistances ont toujours existé.
– Non, critiquer la technologie n’est pas souhaiter revenir à la bougie. Interroger un ensemble de techniques, c’est proposer une alternative, une trajectoire différente, un autre modèle de société.
– Oui les conditions de vie se sont améliorées grâce à certaines innovations, mais il ne faut pas oublier les maux qu’engendre aujourd’hui l’inflation technologique hors de notre vue (consommation d’électricité, extraction de métaux rares, externalisation de la pollution, prolétarisation des travailleurs, micro-travail délocalisé à l’autre bout de la planète…) et être conscients qu’à partir d’un certain seuil, elles peuvent contre-productives, leurs coûts excéder leurs bénéfices.
– Non, les technologies ne seront pas la réponse à la crise environnementale. On ne résout pas les problèmes engendrés par l’industrialisation du monde par un surcroit de technologie qui, jusqu’à aujourd’hui, a toujours posé d’autres problèmes, conduit à une consommation finale d’énergie accrue et généré des pollutions supplémentaires.
À l’heure de la crise écologique et de l’épuisement des promesses modernisatrices, le « sens de l’histoire », pour répondre à ceux qui se gargarisent avec cette expression, est aujourd’hui d’être résolument technocritique.
Conclusion – Pages 190 & 191
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