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#Liste de livres à lire : Vie privée, surveillance, données personnelles,...

Retour vers l'accueil de la catégorie des livres

Sont regroupés ici, extraits de la liste complète des livres proposés à la lecture, les livres et ouvrages divers qui traitent plus particulièrement d'internet et des outils numériques sous l'angle des questions relatives à “la vie privée”, “les données personnelles”, “la surveillance”, “la démocratie numérique“…


La police du futur

Le marché de la violence et ce qui lui résiste

La police du futur - Le marché de la violence et ce qui lui résiste)

Robots autonomes, officiers connectés, reconnaissance génomique : les innovations mises au service de la police semblent sans limites.

États et entreprises privées avancent main dans la main pour développer un arsenal sécuritaire hyper-technologique, pas toujours efficace mais qu’un marketing intensif tente de rendre désirable. La « police du futur » ouvre des perspectives orwelliennes : il s’agit autant d’optimiser les équipements et les méthodes des forces de l’ordre que de poser les jalons d’un véritable panoptique policier qui a pour objectif d’aboutir à l’autocontrôle des populations.

Mais cette mécanique n’est pas implacable. Elle se confronte à des résistances collectives ainsi qu’à la montée en puissance de critiques de plus en plus radicales à l’égard de la police elle-même et de la société qui la produit.

Né en 1981, Mathieu Rigouste est sociologue et essayiste, chercheur indépendant en sciences sociales, réalisateur et militant.

Ma santé, mes données

Comment nous semons nos informations les plus précieuses et pourquoi elles sont si convoitées

Ma santé, mes données

« Avons-nous renoncé à défendre ce que nous avons de plus intimes ? »

Une carie sur la canine gauche, un rendez-vous avec un oncologue ou le nombre de nos pas quotidiens… Chaque jour, nous semons des informations très intimes sur notre santé. Stockées dans nos montres Fitbit, sur notre carte Vitale, sur Doctolib ou sur les serveurs des hôpitaux, elles sont loin d’être en sécurité. Les structures de santé sont devenues des cibles ordinaires de cyberattaques. En Grande-Bretagne, Amazon a accès au système national de santé. En France, Microsoft a la main sur nos dossiers médicaux. Et Google a signé un partenariat avec plusieurs milliers d’hôpitaux américains.

Si ces données sont devenues un nouvel Eldorado économique, c’est parce que la médecine est aujourd’hui numérique et que les algorithmes sont devenus un outil indispensable à la recherche scientifique. Un outil qu’il faut sans cesse alimenter.

Alors, sommes-nous en train de signer un pacte avec le diable ? En quelques années, la santé a réussi à sortir à pas de loup du domaine de la vie privée. Le secret médical semble plus menacé que jamais. Reste à savoir s’il peut encore être sauvé ou si nos données de santé, comme tant d’autres informations ayant trait à notre vie privée, sont condamnées à nous échapper.

L’humain au risque de l’intelligence artificielle

L’humain au risque de l’intelligence artificielle

Pour un monde moins numérique et plus éthique

Le nouveau « Carnet d’alerte » de Pierre Rabhi et Juliette Duquesne s’attaque aux dérives de l’intelligence artificielle, à la protection de nos données numériques et à l’influence néfaste des Gafam.

Que cache au juste l’intelligence artificielle ? Pierre Rabhi nous rappelle qu’elle est avant tout fille de l’aptitude humaine. Les ordinateurs, en effet, n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter afin de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. L’art de l’indiscrétion est ainsi généralisé.

Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique.

Juliette Duquesne a interrogé plus de quatre-vingts spécialistes du monde entier. Son enquête montre que l’IA, mise en œuvre dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques insidieux que la plupart d’entre nous ignorent.

Est-il possible de construire un monde numérique moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile, que ce carnet propose de partager.

État d’urgence technologique

Comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

État d’urgence technologique - Comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie

Le récit très documenté de la manière dont la pandémie a renforcé l’économie de la surveillance, par le journaliste le plus informé de ces questions.

« En janvier dernier, je publiais À la trace, une cartographie que j’espérais complète des acteurs et des enjeux de la surveillance contemporaine. Quelques mois plus tard, l’épidémie de Covid-19 offrait, à l’échelle mondiale, un cas d’usage frappant des dispositifs que je m’étais efforcé de décrire.

On a vu des officines de toutes tailles, hier positionnées sur le juteux secteur de la sécurité, pivoter vers un nouvel impératif, celui de la traque des corps malades – un levier encore plus puissant que la lutte contre le terrorisme. Des applications de traçage, de “suivi des contacts”, ont été développées un peu partout, misant sur le numérique pour endiguer la course du virus. Dans le ciel, des drones sortis d’un futur proche ont fait respecter le confinement. On a confié à des caméras le soin de s’assurer du port du masque et du respect de la distanciation sociale.

La crise sanitaire a mis au jour la présence de ces dispositifs de surveillance toujours plus nombreux, dont elle a dans le même temps assis la légitimité et accéléré la banalisation. On me demande souvent s’il faut craindre la généralisation d’une surveillance dite de masse ; et s’il s’agissait plutôt d’une massification de la surveillance ? »

Olivier Tesquet est également l'auteur de « A la trace – Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance », publié chez Premier Parallèle en janvier 2020.

Scarlett et Novak (Nouvelle)

Un thriller qui déjoue la fascination du smartphone

Scarlett et Novak (Nouvelle)

Novak court. Il est poursuivi et fuit pour sauver sa peau. Heureusement, il a Scarlett avec lui. Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone. Celle qui connaît toute sa vie, tous ses secrets, qui le guide dans la ville, collecte chaque donnée, chaque information qui le concerne. Celle qui répond autant à ses demandes qu’aux battements de son cœur. Scarlett seule peut le mettre en sécurité. À moins que… Et si c’était elle, précisément, que pourchassaient ses deux assaillants ?

Le piège : L’influence toxique des réseaux sociaux

Le piège : L’influence toxique des réseaux sociaux

À l’heure où les réseaux sociaux influencent de plus en plus nos vies (43 % de la population mondiale y est active), sommes-nous bien au fait des dessous de cette nouvelle industrie aux engrenages troubles ? Ce livre s’interroge sur la fascination que nous éprouvons face aux réseaux sociaux et sur l’image de nous-mêmes qu’ils nous renvoient. À travers des chapitres didactiques et l’analyse d’événements ayant récemment défrayé la chronique (Ligue du Lol, révolution en ligne des Gilets jaunes, raz de marée du mouvement #metoo, etc.), il propose un panorama de réflexions autour des questions de société posées par les réseaux : mise en scène de soi, pressions sociales, cyber-harcèlement, fake news, collecte des données, non-respect de la vie privée, mais aussi des conseils pour se prémunir des effets pervers que peuvent avoir les réseaux sociaux sur nos vies et celles de nos enfants. Car s’il n’est pas question de s’en passer purement et simplement, il vaut mieux toujours savoir à quoi nous avons affaire…

Sophie Montévrin est une journaliste d’investigation spécialisée dans l’environnement. Mère de trois enfants, elle s’intéresse de près aux dangers des réseaux sociaux et aux limites des nouveaux modes de communication.

Big Data : faut-il avoir peur de son nombre ?

Cybernétique, dataveillance et néolibéralisme : des armes contre la société

Big Data : faut-il avoir peur de son nombre ? - Cybernétique, dataveillance et néolibéralisme : des armes contre la société

Nous le constatons tous les jours : la nouvelle économie numérique qui carbure aux algorithmes et aux mégadonnées (Big Data) pose des défis de plus en plus préoccupants à nos sociétés, surtout en ce qui a trait à la protection de la vie privée, au travail ou au vivre-ensemble. Au-delà des promesses de progrès et de liberté que nous chantent ses principaux laudateurs, dont Google, Amazon et Facebook, quelles logiques, quels intérêts se cachent dans la lumière de nos écrans ? Qui possède nos données ? Quels dangers recèle la rencontre de l’automatisation du travail, de la cybernétique, de la quantification et du néolibéralisme à travers le Big Data ?

Ces logiques numériques capitalistes participent à l’amenuisement, voire à la suppression de l’espace politique, à l’érosion de la pertinence économique et sociale du travail humain et à la destruction de la société comme lieu de mutualisation des activités, des projets et des risques. Les moindres aspects de nos existences sont paramétrés en données, c’est-à-dire en marchandises ou en outils de surveillance. Il s’agit de tout mesurer, de numériser le réel et de réduire la vie à des indicateurs : seul ce qui est compté compte. Qui plus est, ces dynamiques accélèrent la mise en place d’oligopoles de la donnée d’une puissance financière et technologique sans précédent. En un mot, elles menacent ni plus ni moins nos sociétés de dissolution.

Pierre Henrichon déploie une analyse percutante des dynamiques sous-jacentes à ce véritable complexe sociotechnique et financier qu’est le phénomène du Big Data, mais offre également un vibrant plaidoyer contre cette tendance à réduire l’humain à une forme de capital dont il faut uniquement mesurer le rendement.

L'âge du capitalisme de surveillance

L'âge du capitalisme de surveillance

Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place – à des fins strictement lucratives.

Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d’un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d’une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.

Il est urgent de développer des outils pour appréhender cette situation « sans précédent » et provoquer une prise de conscience internationale. Unanimement salué par la presse, L’Âge du capitalisme de surveillance est un appel à la résistance.

Objets connectés, cookies, publicités ciblées… Nos données personnelles, initialement collectées pour fluidifier la navigation sur Internet, améliorer ou simplifier les services sont désormais revendues – notamment par Google et Facebook, qui en ont fait leur fonds de commerce. La « data » est devenue « l’or noir » de l’économie numérique. Tous tracés, et alors ? Dans cet ouvrage retentissant, immense succès critique et commercial aux Etats-Unis, Shoshana Zuboff ne se contente pas de dénoncer un système. Elle nomme, comme Weber ou Arendt avant elle, le « sans précédent » de notre époque : car nous n’avons ni outils, ni concepts, ni expérience pour nous protéger. Et le capitalisme de surveillance menace autant notre libre arbitre que la démocratie.

Technologies partout, démocratie nulle part

Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous

Technologies partout, démocratie nulle part - Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous

L’urgence climatique, l’ubérisation, l’économie des petits boulots, les smart cities et la surveillance algorithmique nous ont brutalement fait prendre conscience des répercussions dramatiques des technologies. Alors que le progrès était censé servir le bien commun, il nous échappe. Nous le subissons. Malgré cela, la réponse apportée à tous les problèmes économiques et sociaux se borne à des solutions purement techniques.

Irénée Régnauld et Yaël Benayoun révèlent et dénoncent les dogmes et les manœuvres qui permettent aux industries et aux pouvoirs publics de maintenir les citoyens et les travailleurs à l’écart des choix technologiques, en excluant tout processus démocratique. Ils montrent que notre arsenal juridique et nos institutions apeurées, voire serviles, sont incapables de contrer les servitudes imposées par les plateformes et les industries hyper capitalistes.

Pour sortir de cette confiscation du progrès, les auteurs proposent des actions concrètes et réalistes qui replacent le débat démocratique et les revendications citoyennes au cœur du développement technologique, afin que la question du progrès devienne l’affaire de tous.

Diplômé en sciences politiques et en affaires internationales, Irénée Régnauld est consultant en innovation et en transformation numérique, et fondateur du blog techno critique de référence « Mais où va le web ? ». Diplômée en philosophie politique et en sciences sociales, Yaël Benayoun conseille les organisations qui souhaitent se doter d’outils d’observation et de compréhension des réalités sociales. Irénée et Yaël ont fondé « Le Mouton numérique », une association qui met en lumière les enjeux sociaux, politiques et environnementaux du numérique et des nouvelles technologies.

Dictature 2.0

Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

Dictature 2.0 - Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

Disponible aussi en livre de poche chez Tallandier (13/05/2021)

Aujourd’hui naît en Chine un régime comme le monde n’en a jamais vu. Une néo-dictature entièrement remodelée par les armes du XXIe siècle, les nouvelles technologies. Il est temps de nous en inquiéter.

Dictature 2.0 - Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde)

« Au-dessus de lui, il n’y a plus que le ciel » : Xi Jinping concentre aujourd’hui un pouvoir plus important que Mao lui-même. À l’intérieur du pays, la Chine est en train d’arriver à un État de surveillance numérique parfait. Les technologies les plus modernes, notamment l’intelligence artificielle, propulsent l’économie chinoise dans le futur. Elles recueillent, relient et exploitent, dans de gigantesques banques de données, chaque pas et chaque pensée de plus d’un milliard de citoyens et de tous les visiteurs. L’objectif ? Le contrôle total du Parti sur tout et tous avec pour mesure étalon le fameux « crédit social », un système inédit fondé sur les bonus décernés par le Bureau de la fiabilité. Ainsi émerge une Chine nouvelle, défi direct pour nos démocraties qui importent massivement ces technologies.

Dans un livre choc, Kai Strittmatter nous propulse au cœur d’une Chine contemporaine digne d’Orwell. Cette Chine-là veut remodeler l’ordre international à son image. Les démocraties occidentales doivent réagir et y faire face avec lucidité.

Kai Strittmatter, journaliste allemand au quotidien Süddeutsche Zeitung, a été correspondant à Pékin pendant quatorze ans, jusqu’en 2018. Il est considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de la Chine en Allemagne, où son livre a connu un très grand succès.

Affaires privées

Aux sources du capitalisme de surveillance

Affaires privées - Aux sources du capitalisme de surveillance

Avec une préface de Francesca Musiani.

Au quotidien, nos échanges numériques et nos comportements de consommateurs sont enregistrés, mesurés, calculés afin de construire des profils qui s’achètent et se vendent. Des débuts de la cybernétique aux big data, la surveillance a constitué un levier économique autant qu’idéologique.

Dans Affaires privées, Christophe Masutti retrace l’histoire technique et culturelle de soixante années de controverses, de discours, de réalisations ou d’échecs. Ce retour aux sources offre un éclairage passionnant sur le capitalisme de surveillance et sur le rôle joué par le marketing dans l’informatisation de la société. Il décrit la part prise par les révolutions informatiques et le marché des données dans les transformations sociales et politiques.

La surveillance est utilisée par les administrations à des fins de contrôle, et par les entreprises pour renforcer leurs capacités commerciales. Si les pratiques de renseignement des États ont souvent été dénoncées, la surveillance venue du monde des affaires n’a longtemps suscité qu’indifférence. Le business des données en a profité pour bousculer les cadres juridiques et réglementaires de la vie privée.

Comment développer une économie numérique qui respecterait la vie privée des individus ? Comment permettre à la vie privée d’échapper au pouvoir des affaires ? Christophe Masutti propose une réflexion historique et politique sur les conditions d’émancipation face à l’économie de la surveillance.

Christophe Masutti est docteur en histoire et philosophie des sciences et des techniques, hacktiviste et membre administrateur de l’association Framasoft. Il est chargé des affaires européennes à la Direction de la coopération du CHU de Strasbourg. Chercheur associé au laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs et Gouvernements en Europe) de l’université de Strasbourg, il est le traducteur de la biographie de Richard Stallman. Il a coordonné l’ouvrage Histoires et cultures du Libre aux éditions Framabook.

Francesca Musiani est chargée de recherche au CNRS, codirectrice du Centre Internet et société. Ses travaux sur la gouvernance de l’Internet, les résistances à la surveillance et la relation entre vie privée et internet lui valent de nombreuses collaborations internationales, notamment avec l’Internet Governance Lab de l'American University. Elle a publié Internet et Vie privée aux éditions UPPR. Sa thèse « Nains sans Géants » a obtenu en 2013 le prix Informatique et libertés délivré par la CNIL.

Stop aux réseaux sociaux !

10 bonnes raisons de s’en méfier et de s’en libérer

Stop aux réseaux sociaux ! 10 bonnes raisons de s’en méfier et de s’en libérer

Pourquoi nous libérer des réseaux sociaux nous rendra plus heureux : les arguments qui encouragent à sauter le pas. Ce livre révèle l’envers du décor et nous invite à faire les meilleurs choix possibles pour reprendre le contrôle de nos vies.

Jaron Lanier, pionnier de la réalité virtuelle et scientifique mondialement connu de la Silicon Valley, nous alerte sur les dangers des réseaux sociaux et nous explique en quoi leurs effets toxiques sont au cœur même de leur conception. En dix arguments simples, il nous encourage à nous libérer de leur emprise pour améliorer notre vie et le monde qui nous entoure.

Les réseaux sociaux ont tendance à faire ressortir le pire en nous : ils nous rendent tristes, craintifs, égoïstes et moins empathiques. Ils nous bercent d’illusions de popularité et de succès. Ils nous font croire que nous sommes plus connectés que jamais alors qu’ils nous isolent. Jaron Lanier s’appuie sur son expertise pour nous expliquer comment, en nous surveillant constamment et en nous manipulant sans que nous en soyons conscients, ils ont des effets dangereux sur nous. Loin de s’en tenir à la critique, l’auteur nous propose une vision alternative mettant en avant les avantages des réseaux sociaux sans leurs inconvénients.

Si vous aspirez à une vie plus heureuse, à un monde plus juste et plus pacifique, ou simplement à retrouver votre liberté de penser, arrêtez les réseaux sociaux. Tout de suite !

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux

Disponible en livre de poche chez Lgf (24/03/2021)

Dans ce témoignage inédit, le lanceur d’alerte Christopher Wylie nous raconte comment l’utilisation des données personnelles de dizaines de millions de personnes et des opérations de manipulations mentales menées à grande échelle ont permis à Donald Trump d’accéder au pouvoir, et au Brexit de l'emporter lors du référendum britannique. Wylie a été le premier à dénoncer les pratiques de la société pour laquelle il travaillait, Cambridge Analytica, et à pointer du doigt Facebook, WikiLeaks, les services de renseignement russes et des hackers du monde entier qui ont participé, plus ou moins activement, à ces opérations dont les conséquences politiques et géopolitiques nous concernent tous.

Mindfuck - Le complot Cambridge Anaytica pour s'emparer de nos cerveaux - Livre de poche

En partant de son histoire personnelle et de ses idéaux – Christopher Wylie est de tous les combats progressistes depuis son jeune âge –, le lanceur d’alerte décrit son arrivée à vingt-quatre ans dans une entreprise anglaise chargée par le Ministère de la Défense britannique de combattre le fanatisme religieux qui sévit en ligne. Mais rapidement, cette stratégie d’utilisation massive de données est détournée pour des buts politiques et Cambridge Analytica, puis son bureau des Opérations Américaines sont créés. Collecte de données, analyse de profils psychologiques, création et propagation massive de contenus : une véritable arme de guerre tombée entre les mains de l’alt-right.

Mindfuck ne révèle pas simplement les dangers de l’hyper-connectivité et des données personnelles utilisées par des entreprises privées, ce livre expose au grand jour les stratégies pour orienter le vote de millions de citoyens via des campagnes de communication ultraciblées qui ébranlent le libre-arbitre de chacun mais également les piliers de nos démocraties. Ce document de première-main est aussi sensationnel que stupéfiant, un manifeste qui changera définitivement notre regard sur le monde numérique.

Traduit de l’anglais (Canada) par Aurélien Blanchard.

Christopher Wylie, né le 19 juin 1989, est un lanceur d'alerte canadien, ancien directeur de recherche à Cambridge Analytica. Il est à l'origine du scandale Facebook-Cambridge Analytica.

À la trace - Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance

À la trace - Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance

Comment se déploie aujourd’hui la surveillance ? Que sait-on de nous ? Sur le sujet circulent, à l’heure des objets connectés, des représentations d’un autre temps. Olivier Tesquet, l’un des journalistes les mieux informés sur la question, propose de cesser considérer la surveillance de manière abstraite pour permettre au lecteur d’avoir prise sur cet enjeu fondamental. Quand on parle de surveillance, on ne parle pas que de grandes oreilles et de paires d’yeux dans le ciel. C’est une réalité bien plus quotidienne et moins spectaculaire que ces incantations inquiètes. Écrasée par le vocabulaire orwellien, la réflexion sur la surveillance s’égare en mauvais diagnostics. De nos routines Instagram aux caméras intelligentes du Xinjiang, des courtiers en données discrets à nos profils Facebook, qu’est-ce qui lie nos destins – en apparence disparate – de citoyens sous contrôle ? Depuis trois siècles, les dispositifs s’éparpillent jusqu’à donner l’illusion de disparaître. Et pourtant, plus présents et intrusifs que jamais, ils font de nous des agents consentants de notre propre enfermement, modifient nos comportements et confisquent nos vies avec le sourire. Nous commandant de forger une nouvelle grammaire pour mieux saisir le monde inquiétant dans lequel nous évoluons tous : une description minutieuse, rigoureuse et à hauteur d'individu des dispositifs qui nous entourent.

La Société d'exposition

Désir et désobéissance à l'ère numérique

La Société d'exposition - Désir et désobéissance à l'ère numérique

Bernard E. Harcourt propose une critique puissante de notre nouvelle transparence virtuelle. Il livre une analyse de ce que les technologies big data font à nos vies, et de la manière dont elles s’y introduisent, et révèle l’ampleur de notre renoncement, volontaire, à la liberté – jusqu’à l’acceptation de toutes les dérives sécuritaires. Ces atteintes à nos libertés sont flagrantes ; pourtant, nous ne semblons pas nous en soucier.

Exploitant notre désir sans fin d’avoir accès à tout, tout le temps, les géants d’Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d’intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu’elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l’instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D’où vient le sentiment de fatalité à l’égard de cette transgression du public et du privé ?

Ce livre montre d’une manière saisissante comment les nouvelles technologies exploitent notre désir illimité d’accéder à tout, tout le temps et sans attendre – au risque de la surveillance généralisée. Et invite à la désobéissance et à la résistance.

Technopouvoir - Dépolitiser pour mieux régner

Technopouvoir - Dépolitiser pour mieux régner

Les technologies ne nous font plus rêver. Pan par pan, la mythologie du progrès s’effondre sous nos yeux. Le monde numérique se révèle chaque jour plus matériel, injuste et polluant. Internet lui-même ressemble à une vaste benne où nous venons déposer nos espoirs déçus. Les injonctions à reprendre le pouvoir tombent à l’eau : c’est que nous avons perdu la main. Et si les politiques des technologies n’avaient pas pour but de nous émanciper, mais au contraire de nous empêcher d’exercer notre pouvoir d’agir ? Et si les libertés dont elles font mine de nous gratifier n’étaient qu’un trompe-l’oeil pour mieux nier ce qui fait de nous des animaux politiques, nier notre capacité à critiquer, à contester, à nous rebeller ?

Mémoires vives

(Autobiographie d'Edward Snowden)

Mémoires vives - Autobiographie d'Edward Snowden

Également disponible en poche

  • Éditeur : Points
  • Date de parution : 10/09/2020

Rien ne sera jamais effacé.

En 2013, un jeune homme de 29 ans surprend le monde entier en quittant la communauté du renseignement et en révélant que le gouvernement des États-Unis poursuit le projet secret de collecter toutes nos conversations téléphoniques, nos textos et nos emails. Ils veulent établir un système de surveillance de masse sans précédent, capable de s'infiltrer dans la vie privée de chaque personne sur la planète.

Il révèle pour la première fois dans ce livre son histoire, comment il a participé à la mise en place de ce système et la crise de conscience qui l'a conduit à la révéler au public.

Edward J Snowden a décidé à l'âge de 29 ans de sacrifier son avenir personnel pour le bien de son pays, déclare John Sargent, président de Macmillan USA. Il a témoigné ainsi d'un courage immense, et, qu'on le veuille ou non c'est une fabuleuse histoire américaine. Il n'y a aucun doute que le monde est plus sûr et respectueux grâce à ce qu'il a fait. C'est une immense fierté pour Macmillan de publier Permanent record.

Porté par une passion sans faille pour la vérité et une inébranlable sincérité, Mémoires vives est un témoignage exceptionnel, appelé à devenir un classique de notre temps.

L'utopie déchue - Une contre-histoire d'Internet

L'utopie déchue

À travers une histoire croisée de l’État et des luttes politiques associées aux moyens de communication, Félix Tréguer montre pourquoi le projet émancipateur associé à l’Internet a été tenu en échec et comment les nouvelles technologies servent à un contrôle social toujours plus poussé. Ce livre est écrit comme un droit d’inventaire.

Alors qu’Internet a été, à ses débuts, perçu comme une technologie qui pourrait servir au développement de pratiques émancipatrices, il semble aujourd’hui être devenu un redoutable instrument des pouvoirs étatiques et économiques. Pour comprendre pourquoi le projet émancipateur longtemps associé à cette technologie a été tenu en échec, il faut replacer cette séquence dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.

Depuis la naissance de l’imprimerie, les stratégies étatiques de censure, de surveillance, de propagande se sont sans cesse transformées et sont parvenues à domestiquer ce qui semblait les contester. Menacé par l’apparition d’Internet et ses appropriations subversives, l’État a su restaurer son emprise sous des formes inédites au gré d’alliances avec les seigneurs du capitalisme numérique tandis que les usages militants d’Internet faisaient l’objet d’une violente répression.

Après dix années d’engagement en faveur des libertés sur Internet, Félix Tréguer analyse avec lucidité les fondements antidémocratiques de nos régimes politiques et la formidable capacité de l’État à façonner la technologie dans un but de contrôle social.

Au-delà d’Internet, cet ouvrage peut se lire comme une méditation sur l’utopie, les raisons de nos échecs passés et les conditions de l’invention de pratiques subversives. Il interpelle ainsi l’ensemble des acteurs qui luttent pour la transformation sociale.

Félix Tréguer est chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po. Il est membre fondateur de La Quadrature du Net, une association dédiée à la défense des libertés à l’ère numérique.

The Valley - Une histoire politique de la Silicon Valley

The Valley - Une histoire politique de la Silicon Valley

The Valley est une enquête sur l’idéologie politique de la Silicon Valley qui, depuis près d’un siècle, transforme le monde avec ses innovations technologiques.
Après les utopies hippies et contre-culturelles des années 1960 et 1970, la Silicon Valley a enfanté un capitalisme radical, hyper-individualiste et spéculatif, défiant lois et règles collectives.
Le regard politique de la Valley est façonné par quelques visionnaires et chefs d’entreprise. Ils ont un ennemi : l’État. Ils se heurtent à un obstacle: la condition humaine, imparfaite.
Les dirigeants de ces entreprises à la croissance exponentielle rêvent d’un nouvel ordre du monde et veulent repousser nos limites humaines. Réalisons-nous à quel point ce projet d’essence libertarienne fragilise nos sociétés ?

L'auteur : Journaliste et documentariste, Fabien Benoit est spécialiste des nouvelles technologies.
Il est l’auteur de “Le Monde expliqué aux vieux : Facebook, 10/18”.

Incognito - Anonymat, histoires d'une contre-culture

Incognito - Anonymat, histoires d'une contre-culture

Je est un autre… Avatars, alias, pseudonymes, multiplication des identités virtuelles : de Romain Gary aux Daft Punk en passant par Elena Ferrante ou Anonymous, les expériences d’anonymat sont au cœur des bouleversements récents de nos sociétés.
Ce livre en propose pour la première fois l’histoire, l’histoire secrète d’une contre-culture. Elle est faite de scandales, de luttes cachées et d’affaires demeurées mystérieuses. Ses acteurs sont des invisibles agissant en marge des récits officiels, héros masqués ou inconnus héroïques, lanceurs d’alerte et artistes d’avant-garde mais aussi charlatans et imposteurs. Parfois géniaux, souvent incompris, ils ont inventé des formes inouïes de ruses et de stratégies en tout genre. À l’heure de la surveillance de masse, de la célébrité pour la célébrité, ils proposent de nouvelles façons d’être au monde et réinventent les notions d’auteur, d’individu et de liberté.

Dans la Google du loup

Dans la Google du loup

Google se prend pour Dieu : il veut « augmenter » l'homme et tuer la mort. pour les plus riches. Les autres deviendront les « chimpanzés du futur ». Google considère la vie privée comme une anomalie et la surveillance comme un désagrément inévitable. Google milite pour la viande sans viande et la voiture sans conducteur. Google, champion des paradis fiscaux, exerce un pouvoir totalitaire : celui de faire vivre ou mourir les sites internet qui le concurrencent. Google est le leader de l'intelligence artificielle, qui pourra décréter un jour que l'homme est inutile. De l'implant rétinien à la puce dans le cerveau, des médicaments bioélectroniques aux manipulations de l'ADN, de l'exploitation des données personnelles à la fin de la vie privée puis la disparition de l'homo sapiens. Google-Alphabet prépare sa mutation de l'univers. Qui l'arrêtera ?

Big Brother is driving you

Brèves réflexions d'un informaticien obtus sur la société à venir

Big Brother is driving you

L’informatique seule est capable d’apporter les solutions qui s’imposent derechef à la complexification du monde et la multiplication des menaces écologiques, économiques et sociétales. La virtualisation de toute information, la multiplication des modes de connexion, la transformation de tout objet en un ordinateur rendent possible la prise en charge totalement automatisée de nos biens publics. Après-demain, des transports en commun impossibles à frauder optimiseront le trafic pour un coût écologique minimum, des senseurs intelligents s’assureront d’une consommation énergétique sobre, les contrats financiers et autres ne souffriront d’aucune défection possible et des algorithmes prédictifs préviendront toute activité criminelle. Face à l’urgence, nous accepterons de confier notre société aux mains d’un big brother « bienveillant ». L’interdit le deviendra vraiment et la privation remplacera la punition. Mais le souhaitons-nous vraiment ?

Hugues Bersini est professeur d’informatique à l’Université libre de Bruxelles et directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de cette même université. Ses travaux de recherche couvrent l’intelligence artificielle, la bio-informatique, le génie logiciel, les systèmes complexes et les sciences cognitives.

Internet - L'illusion démocratique

Internet - L'illusion démocratique

Nombreux sont ceux qui prétendent qu’Internet est libre, démocratique, transparent et impartial. D’autres en font un outil tellement révolutionnaire qu’il pourrait renverser l’ordre établi grâce à des mécanismes de participation directe, populaire et généralisée à la vie politique. D’autres, enfin, affirment que la diffusion gratuite de l’information sur les réseaux sociaux affranchira de l’influence des grands groupes médiatiques. Toutes ces idées reposent sur des prémisses fallacieuses. Qui détient les données des utilisateurs ? Comment sont-elles utilisées ? À quelles fins ? Les technologies de l’oppression ne visent qu’une chose : nous libérer de la liberté. Plus elles nous connaissent, plus leurs algorithmes s’affinent, et plus elles veulent nous libérer du fardeau de choisir. Mais il est encore temps de réagir ! Nous pouvons décider d’en finir avec la délégation et nous organiser autrement, en construisant et en élargissant des sphères d’intimité nous protégeant des injonctions à l’obscénité automatisée, à la pornographie émotionnelle et à la transparence radicale. Et à cette fin l’utilisation des logiciels libres constitue déjà un bon début… Mais elle ne garantit pourtant rien.

Biographie de Ippolita :
Ippolita est un groupe de recherche interdisciplinaire créé en Italie en 2004. Il s'attelle à disséquer les technologies de la domination et à comprendre leurs effets sociaux. Les textes qu'il signe sont écrits de manière collaborative et conviviale. Certains d'entre eux ont été traduits en cinq langues. En français, outre le présent ouvrage, ont été publiés J'aime pas Facebook et Le Côté obscur de Google.

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L’aberration du solutionnisme technologique

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Le Best-seller mondial d’Evgeny Morozov

« Pour tout résoudre cliquez ici ! » dénonce le discours employé par les entreprises et les chantres de la Silicon Valley qui veulent nous faire croire que grâce à l’Internet et aux nouvelles technologies tous les aspects de notre vie seront améliorés et la plupart des problèmes du monde disparaîtront.

Evgeny Morozov démontre qu’il n’y a pas une « application » comme réponse simple et immédiate à tous les enjeux sociétaux ni même à nos problèmes individuels. Il met en lumière deux concepts-clés, le solutionnisme et « l’Internet-centrisme », qui permettent de comprendre les schémas de pensée à l’œuvre derrière la révolution numérique.

Cet ouvrage porte un regard neuf et salutaire sur le numérique et sur nos usages. Il nous met en garde contre la croyance en un miracle technique et en un monde à l’efficacité sans faille où chacun serait contraint de revêtir la camisole de force numérique de la Silicon Valley.

Chercheur, journaliste et essayiste, Evgeny Morozov est spécialiste des implications politiques et sociales de la technologie. Né en Biélorussie, il a vécu à Berlin avant de s’installer aux États-Unis. Il collabore à la rédaction de The New Republic et publie régulièrement dans The New York Times, The Economist, The Wall Street Journal, Financial Time, London Review of Books, etc.

Le capitalisme numérique : en route vers un e-avenir radieux ?

Le capitalisme numérique : en route vers un e-avenir radieux ?

Se poser et réfléchir.
Voilà quelque chose que nous ne faisons plus très souvent. Certes, tous autant que nous sommes, chaque jour nous pensons à de multiples choses : notre famille, nos amis, nos obligations multiples (boulot, études, factures…), nos diverses envies, nos souvenirs d’hier et nos projets de demain… La vie moderne est trépidante, une sorte de jonglerie incessante entre de nombreuses sollicitations, parmi lesquelles les technologies occupent une place de choix. Consoles de jeux, liseuses, ordinateurs, tablettes, Smartphones : les occasions de pianoter sur des objets électroniques ne manquent pas. Elles manquent d’autant moins que notre connexion aux autres est devenue quasi permanente. Mails, sms, tweet, coups de fil et réseaux sociaux : sans cesse, nous sommes interpellés et nous interpellons les autres. Ce qui laisse peu de temps pour se poser, réfléchir tranquillement et prendre du recul sur la société dans laquelle nous vivons.

Pourtant, cette société mérite qu’on la regarde à distance, comme du haut d’une colline. Car les messages qu’on nous donne à son propos sont fortement contradictoires. Ainsi, nous vivons dans un monde libre… où beaucoup de gens n’ont pas les moyens de s’abriter sous un toit ou de nourrir leurs enfants. De même, nos démocraties seraient le meilleur mode de vie jamais inventé mais… les abstentionnistes sont la première force électorale dans de nombreux pays (parfois suivis de près par des partis pour lesquels la démocratie n’est clairement pas une priorité). On dit aussi de notre société qu’elle est en voie de développement durable alors que les pressions humaines sur la planète n’ont jamais été aussi fortes et dangereuses qu’aujourd’hui. Enfin, notre société surfe sur une vague incessante de progrès technologique qui propulse nos vies à toute vitesse vers un monde aux contours inconnus, dont nous ne connaissons pas les avantages et inconvénients relatifs (comparativement à celui que nous quittons). Certains nomment cet horizon « progrès » ; d’autres pensent au contraire que l’avenir est bouché, que l’horizon est gris, que leurs enfants n’auront pas une aussi belle vie qu’eux. Pour lever ce flou qui masque l’horizon, pour comprendre la trajectoire que nous suivons, un regard sur le chemin déjà parcouru peut s’avérer éclairant.



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livres/liste_livres_vie_privee.txt · Dernière modification : 2023/04/09 10:46 de Un utilisateur non connecté