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#Liste de livres à lire : Les critiques (radicales) à l'encontre du numérique et des technologies

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Sont regroupés ici, extraits de la liste complète des livres proposés à la lecture, les livres et ouvrages divers qui abordent les « technocritiques », parfois radicales, à l’encontre du numérique, et plus largement des technosciences et de la technologie. Il s’agit aussi de dénoncer l’impasse dans laquelle nos sociétés contemporaines se dirigent à toute vitesse, afin d’inviter à l’action, pour autant qu’il en soit encore possible (?), ou même souhaitable (?) de peut-être faire marche arrière…

La seule chose pire que d’utiliser la technologie en la critiquant,
c’est de l’utiliser sans la critiquer.


Lettre aux ingénieurs qui doutent

Lettre aux ingénieurs qui doutent

Si je m’adresse aux ingénieurs, c’est parce que je les connais bien. Je suis – ou j’étais ? – l’un d’entre eux. Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ? C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique. Il serait en effet plus que souhaitable, pour eux, mais aussi pour nous tous, qu’ils refusent de se résigner, qu’ils cessent de nuire au plus vite, et pour cela qu’ils s’évadent de leurs cages dorées.

Liker sa servitude

Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ?

Liker sa servitude - Pourquoi acceptons-nous de nous soumettre au numérique ?

« Dans le droit fil de La Boétie, Louis de Diesbach tourne son regard vers les esclaves plus que vers les maîtres. La question n’est pas de savoir si Facebook nous manipule, mais de comprendre comment et pourquoi nous tolérons paisiblement qu’il le fasse. » Olivier Sibony

Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur. Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ? Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ?

Avec une approche inédite et pluridisciplinaire – philosophique, sociologique, psychologique, économique et éthique –, Louis de Diesbach propose une investigation magistralement documentée sur notre rapport à la technologie et notre acceptation, « mi-victimes, mi-complices », à la soumission au numérique. En s’appuyant sur les dernières découvertes en psychologie cognitive et sociale, il décortique le fonctionnement des plateformes, dévoile les nouvelles techniques comportementales, telles que les sludges, et les mécanismes utilisés par les GAFAM pour guider et dicter nos actions. Liker sa servitude interroge notre responsabilité individuelle et collective afin que, dans un monde toujours plus technocentré, chacun puisse se réapproprier ses libertés technologiques.

« Le grand mérite de ce livre est qu’en nous indiquant les limites de notre liberté, il nous en rappelle aussi la valeur. » Olivier Sibony

On arrête (parfois) le progrès

Histoire et décroissance

On arrête (parfois) le progrès - Histoire et décroissance

Saviez-vous qu’au siècle de la machine à vapeur, on s’inquiétait déjà de la surconsommation d’énergie et des limites à la croissance ? Que la « fée électricité » avait été rejetée par des réfractaires au confort moderne, soucieux de ne pas dépendre de grands systèmes techniques ? Imaginiez-vous que nos ancêtres fustigeaient les automobilistes « écraseurs » et s’en prenaient à l’accélération des transports ? Que des travailleurs s’opposaient au sacro-saint « développement des forces productives » ? Que des écologistes avant l’heure alertaient sur la destruction de la nature par la civilisation industrielle ? Contrairement au fameux adage selon lequel « on n’arrête pas le progrès », le recours à l’histoire démontre qu’il n’y a pas de fatalité technologique. L’humanité n’est pas vouée à s’adapter, résignée, à l’implacable règne des machines. La course à la puissance a toujours fait face à de profondes remises en cause.

Les textes réunis ici s’appuient sur la mémoire de ces résistances pour nourrir la réflexion actuelle autour de la nécessaire décroissance. Alors que l’expansion indéfinie nous conduit à l’abîme et que l’artificialisation du monde s’intensifie, des bifurcations restent possibles. Et elles sont vitales.

Techno-luttes

Enquête sur ceux qui résistent à la technologie

Techno-luttes - Enquête sur ceux qui résistent à la technologie

Marre d’être partout filmé et fliqué ? Ras-le-bol du tout-numérique ? Vous n’êtes pas seuls. Alors que la numérisation du monde semble inéluctable, accélérée par la pandémie de Covid, les oppositions se multiplient : résistances à la 5G, lutte contre le déploiement des technologies de surveillance, contestation de l’informatisation de l’école et de l’agriculture « high-tech », remise en question d’une histoire du progrès écrite par les vainqueurs… Mais qui sont celles et ceux qui s’opposent à la numérisation du monde ? Quelles sont leurs raisons et leurs moyens de lutte ? Cette enquête interroge ces nouveaux écologistes, qui affirment qu’un autre avenir que celui de Big Brother est possible. Ils contestent la technologisation du monde, inséparable pour eux du capitalisme et du productivisme, et imaginent une nouvelle forme de mouvement social, sans exclure l’horizon du sabotage. Tout en répondant à ces nombreuses questions, ce livre informé révèle le renouveau de la critique de la technologie, une composante cruciale du mouvement écologique.la marche de nos sociétés. Alors, nous pourrons retrouver l’essence de nos démocraties, et peut-être réapprendre à faire de la politique.

Ce monde connecté qu’on nous impose

Le comprendre et le combattre !

Ce monde connecté qu’on nous impose - Le comprendre et le combattre !

221 fois. C’est la fréquence à laquelle nous consultons notre téléphone chaque jour. L’addiction est profonde et semble se généraliser.

Pourtant, au sein même de cette société sans contact, des hommes et des femmes consacrent de leur temps et de leur énergie à résister à la numérisation de nos vies. Partout en France, ils et elles s’opposent à la construction des antennes 5G de la future « smart city », alertent sur les dangers de la surexposition des enfants (mais pas que) aux écrans, dénoncent les ravages d’une agriculture 4.0, refusent la « dématérialisation » des services publics, ou troquent leurs smartphones contre de « bêtes » téléphones (eh oui, c’est possible !).

Dans ce nouveau livre, Nicolas Bérard nous présente un état des lieux de la société hyperconnectée qu’on nous impose et nous emmène à la rencontre de ces citoyens et citoyennes technorésistant·es. Autant d’exemples et de pistes d’actions pour nourrir nos imaginaires, trouver des allié·es et entrer en action.

Débrancher la 5G ?

Enquête sur une technologie imposée

Débrancher la 5G ? - Enquête sur une technologie imposée

Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Comment faire la part des choses? C’est là l’exercice auquel s’est prêté le collectif AtÉcoPol, pour qui la 5G est d’abord et avant tout un cas d’école de la course en avant technologique et de l’obsolescence programmée. En montrant les limites d’une approche strictement technocratique pour évaluer cette technologie imposée, le collectif nous rappelle que le débat entourant la 5G soulève l’enjeu de la nécessaire appropriation démocratique des choix technologiques. La question de la technique est d’abord une question politique.

Collectif sous la direction d’Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières.
Aurélien Berlan est docteur en philosophie, chargé de cours à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Guillaume Carbou est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bordeaux. Laure Teulières est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Tous trois sont membres de l’AtÉcoPol, collectif de chercheuses et de chercheurs réfléchissant à la question écologique.

Greenwashing

Manuel pour dépolluer le débat public

Greenwashing - Manuel pour dépolluer le débat public)

Saviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n’existent pas ? Que la destruction d’une zone naturelle peut être « compensée » par l’investissement dans un produit financier ? Que l’on ne produira jamais assez d’hydrogène « vert » pour remplacer le pétrole ? Alors que l’enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet. Le greenwashing est ce qui nous en empêche. Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d’un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d’innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.

Fort de ses vingt-quatre entrées : croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.

La police du futur

Le marché de la violence et ce qui lui résiste

La police du futur - Le marché de la violence et ce qui lui résiste)

Robots autonomes, officiers connectés, reconnaissance génomique : les innovations mises au service de la police semblent sans limites.

États et entreprises privées avancent main dans la main pour développer un arsenal sécuritaire hyper-technologique, pas toujours efficace mais qu’un marketing intensif tente de rendre désirable. La « police du futur » ouvre des perspectives orwelliennes : il s’agit autant d’optimiser les équipements et les méthodes des forces de l’ordre que de poser les jalons d’un véritable panoptique policier qui a pour objectif d’aboutir à l’autocontrôle des populations.

Mais cette mécanique n’est pas implacable. Elle se confronte à des résistances collectives ainsi qu’à la montée en puissance de critiques de plus en plus radicales à l’égard de la police elle-même et de la société qui la produit.

Né en 1981, Mathieu Rigouste est sociologue et essayiste, chercheur indépendant en sciences sociales, réalisateur et militant.

La guerre de l’attention

Comment ne pas la perdre

La guerre de l’attention - Comment ne pas la perdre

C’est une guerre qui nous fait passer l’essentiel de notre temps devant un écran. Une guerre dont nous sommes à la fois les victimes et les agents quand nous réagissons sur Twitter, quand nous notons un chauffeur sur Uber, quand nous swipons sur Tinder… Une guerre qui fait de nombreux dommages, en premier lieu chez les plus jeunes : obésité, troubles du sommeil et de la concentration, isolement… sans compter la mise en danger du lien social et du débat démocratique, et l’accélération de la catastrophe écologique. Une guerre que se livrent les plus grandes entreprises pour capter notre temps de cerveau. Cette guerre, c’est celle de l’attention.

Au fondement de notre liberté et de notre bien-être, l’attention est une ressource rare et précieuse. Elle pourrait disparaître si son exploitation, immense gisement de profits, n’est pas limitée. Pour cela, les manuels de « bon usage » du numérique ne suffiront pas. Refusant les fausses promesses du « techno-solutionnisme vert », ce livre est une arme pour mener la reconquête collective de notre attention. Nourri par un travail de terrain, il propose une plongée dans les rouages de l’économie de l’attention ainsi que des propositions politiques concrètes. Ou comment faire de la déconnexion un pilier de la transition écologique à venir, au service d’une société conviviale et décroissante.

Yves Marry a vécu quatre années en Birmanie, où il a été le témoin de l’arrivée soudaine d’Internet et des smartphones. Il a cofondé et coanime l’association Lève les Yeux, collectif pour la reconquête de l’attention.
Florent Souillot est responsable du numérique aux éditions Gallimard-Flammarion depuis 2009. Il a cofondé et coanime l’association Lève les Yeux, collectif pour la reconquête de l’attention.

Le mythe de l'humain augmenté

Une critique politique et écologique du transhumanisme

Le mythe de l'humain augmenté - Une critique politique et écologique du transhumanisme

Faciliter les ruptures amoureuses au moyen d’un médicament qui estomperait le sentiment d’attachement, jugé néfaste et « addictif ». Neutraliser chimiquement nos tendances les plus agressives dans le but de pacifier les relations humaines. Réduire génétiquement la taille des êtres humains afin de limiter notre empreinte écologique sur Terre. Et, ultimement, repousser les frontières de la mort jusqu’à ce que celle-ci ne soit plus une fatalité, mais bien un choix individuel. Le continent des promesses transhumanistes semble sans limites et suscite autant de fascination que d’effroi.

Mouvement prônant une amélioration radicale de nos performances physiques, intellectuelles et émotionnelles grâce aux avancées technoscientifiques et biomédicales, le transhumanisme et l’idéologie de l’humain augmenté gagnent de plus en plus en notoriété. Or, le sensationnalisme futuriste de ses thèses nous empêche de bien réfléchir à leur réalité scientifique, à leur rôle économique et à leur sens politique. En resituant le débat sur le terrain du politique, Nicolas Le Dévédec montre avec clarté que ce mouvement n’est en rien révolutionnaire : changer l’être humain pour mieux ne pas changer notre modèle de société constitue son ressort politique profond.

Adhérant à l’horizon productiviste de notre temps, le transhumanisme est indissociable du néolibéralisme et de l’appropriation capitaliste toujours plus poussée de nos corps et de nos vies, comme en témoigne l’intériorisation des normes de performance individuelle calquées sur le modèle de l’entreprise. Cristallisant l’imaginaire de la maîtrise de la nature, le mouvement contribue également à entretenir un rapport au monde, à l’humain et au vivant profondément dévastateur. À l’ère de l’Anthropocène, il est temps de reconquérir notre autonomie politique et de formuler une véritable « écologie politique de la vie et du vivant ».

Docteur en sociologie et en science politique, Nicolas Le Dévédec est professeur agrégé à HEC Montréal. Il est notamment l’auteur de « La société de l’amélioration. La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme » (Liber, 2015).

La Silicolonisation du monde

La Silicolonisation du monde - L'irrésistible expansion du libéralisme

L'irrésistible expansion du libéralisme

Berceau des technologies numériques (Google, Apple, Facebook, Uber, Netflix, etc.), la Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre époque. Cette terre des chercheurs d’or, devenue après-guerre le cœur du développement de l’appareil militaire et de l’informatique, est aujourd’hui le lieu d’une frénésie innovatrice qui entend redéfinir de part en part nos existences à des fins privées, tout en déclarant œuvrer au bien de l’humanité.

Mais la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c’est aussi et avant tout un esprit, en passe de coloniser le monde. Une colonisation d’un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks…), et par une classe politique qui encourage l’édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d’écosystèmes numériques et d’incubateurs de start-up.

Après avoir retracé un historique de la Silicon Valley, ce livre, à la langue précise et élégante, montre comment un capitalisme d’un nouveau type est en train de s’instituer, un technolibéralisme qui, via les objets connectés et l’intelligence artificielle, entend tirer profit du moindre de nos gestes, inaugurant l’ère d’une « industrie de la vie ».

Au-delà d’un modèle économique, c’est un modèle civilisationnel qui s’instaure, fondé sur l’organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision. C’est pour cela qu’il est urgent d’opposer à ce mouvement prétendument inexorable d’autres modalités d’existence, pleinement soucieuses du respect de l’intégrité et de la dignité humaines.

Écrivain et philosophe principalement connu pour ses écrits technocritiques, Éric Sadin est l’un des penseurs majeurs du monde numérique et de ses implications politiques et civilisationnelles. Il donne des conférences dans le monde entier et ses livres sont traduits dans plusieurs langues.

Merci de changer de métier

Lettres aux humains qui robotisent le monde

Merci de changer de métier - Lettres aux humains qui robotisent le monde

Les véhicules autonomes sont-ils compatibles avec la lutte contre le changement climatique ? Qui veut des robots-compagnons pour s’occuper des personnes âgées ? L’usine automatisée est-elle le rêve des employés, ou celui des chefs d’entreprise ?

Interpeller directement des chercheurs, ingénieurs et startuppers sur les implications politiques de leur activité, tel est l’objet de ce livre, composé de lettres ouvertes rédigées dans un style piquant, qui mêle la satire et l’analyse. Célia Izoard ouvre ici un dialogue avec les concepteurs des nouvelles technologies pour les interroger sur le sens de leur travail et analyser l’impact social et écologique des grands projets industriels de la décennie, dans un monde en proie à la crise climatique et à l'exploitation au travail. Elle les enjoint à « changer de métier », à l'instar d’Olivier Lefebvre, salarié d'une start-up de véhicules autonomes qui raconte à la fin de l'ouvrage son chemin vers la démission.

Célia Izoard est journaliste au sein de la revue Z et de Reporterre. Dans ses enquêtes et ses analyses, elle élabore une critique des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques.

Technologies partout, démocratie nulle part

Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous

Technologies partout, démocratie nulle part - Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous

L’urgence climatique, l’ubérisation, l’économie des petits boulots, les smart cities et la surveillance algorithmique nous ont brutalement fait prendre conscience des répercussions dramatiques des technologies. Alors que le progrès était censé servir le bien commun, il nous échappe. Nous le subissons. Malgré cela, la réponse apportée à tous les problèmes économiques et sociaux se borne à des solutions purement techniques.

Irénée Régnauld et Yaël Benayoun révèlent et dénoncent les dogmes et les manœuvres qui permettent aux industries et aux pouvoirs publics de maintenir les citoyens et les travailleurs à l’écart des choix technologiques, en excluant tout processus démocratique. Ils montrent que notre arsenal juridique et nos institutions apeurées, voire serviles, sont incapables de contrer les servitudes imposées par les plateformes et les industries hyper capitalistes.

Pour sortir de cette confiscation du progrès, les auteurs proposent des actions concrètes et réalistes qui replacent le débat démocratique et les revendications citoyennes au cœur du développement technologique, afin que la question du progrès devienne l’affaire de tous.

Diplômé en sciences politiques et en affaires internationales, Irénée Régnauld est consultant en innovation et en transformation numérique, et fondateur du blog technocritique de référence « Mais où va le web ? ». Diplômée en philosophie politique et en sciences sociales, Yaël Benayoun conseille les organisations qui souhaitent se doter d’outils d’observation et de compréhension des réalités sociales. Irénée et Yaël ont fondé Le Mouton numérique, une association qui met en lumière les enjeux sociaux, politiques et environnementaux du numérique et des nouvelles technologies.

L'innovation frénétique

Construire ou déconstruire le monde à l'heure du numérique

L'innovation frénétique - Construire ou déconstruire le monde à l'heure du numérique

Ce ne sont plus les imperfections de la science et de la technologie qui inquiètent, mais au contraire leurs réussites, leurs fulgurances, leurs capacités de transformation du monde. L’innovation technologique configure l’évolution de nos modes de vie : elle définit dès aujourd’hui nos besoins et nos désirs ; elle définira certainement demain nos perceptions, nos pensées, notre imagination. C’est encore plus clair avec la « transformation numérique » en cours depuis quelques années. Or, la passivité avec laquelle l’humanité accepte ce sort inquiète. On se contente de batailler pour la protection des données personnelles, pour quelques réglementations plus protectrices çà et là, ou pour l’émergence d’une éthique des technosciences. Pour nécessaires qu’elles soient, ces luttes ne sont pas à la hauteur des potentiels de transformation des nouvelles technologies, qui laissent la civilisation comme hébétée et impuissante devant ses propres réalisations.

Est-il encore possible d’encadrer l’innovation et ses conséquences ? Comment ? Les utopies sociales, le contrôle politique, le sentiment de responsabilité, semblent épuisés. Et on ne réglera pas la question en cherchant à étouffer la puissance de la technique. Car le danger ne vient pas de la technique elle-même. Le véritable danger provient de notre incapacité à donner une forme authentiquement humaine aux transformations que l’innovation suscite. Il est vital que notre pensée se hisse à la hauteur de nos pouvoirs d’agir. Le présent essai trace une piste dans cette direction. Il propose d’abandonner la croyance dans nos chimères technolibérales contemporaines pour une véritable pensée de la transformation.

Jean-François Simonin est docteur en philosophie, spécialiste de l’anticipation et des enjeux de long terme.

On achève bien les enfants - Écrans et barbarie numérique

On achève bien les enfants - Écrans et barbarie numérique

L’auteur présente une critique inédite des écrans de façon systémique et transdisciplinaire, de leur consommation à leur production par les enfants eux-mêmes notamment en Afrique.

Maintenant que certains dangers des écrans pour les enfants sont connus, d’autres restent encore à exposer. Aussi, est-il nécessaire d’élargir la critique de la consommation à une critique de la production pour saisir la destruction totale et inouïe des enfants par les écrans. Des enfants surexposés des pays riches aux enfants exploités et massacrés du reste du monde (spécialement au Congo), le désastre environnemental et humain est effarant, dont les GAFA et consorts ont une lourde responsabilité. Il est urgent de refuser collectivement les écrans du capitalisme afin de préserver l’enfance et les enfants.

L'emprise insidieuse des machines parlantes

L'emprise insidieuse des machines parlantes

Enceintes connectées, chatbots, assistants vocaux… Google, Amazon, Facebook et Apple ne cachent pas leurs ambitions de faire de ces nouveaux outils domestiques un cheval de Troie capable de capturer nos données les plus intimes.
Mais, au-delà de l’atteinte à notre vie privée, les machines parlantes inaugurent une révolution anthropologique majeure qui touche au coeur même de notre humanité. Le fonctionnement mental, la fabrication des liens, l’attachement et l’organisation sociale en seront bouleversés. Et plus leur intelligence émotionnelle et sociale s’affinera, plus la distinction entre humains et machines s’estompera, avec la possibilité pour leurs fabricants d’influencer nos comportements, nos émotions, voire nos pensées…
De ce que nous sommes prêts à accepter aujourd’hui dépendra ce que nous vivrons demain.

Serge Tisseron est psychiatre et docteur en psychologie, membre de l’Académie des technologies.
Il est l’auteur d’une trentaine d’essais, dont 3-6-9-12 : apprivoiser les écrans et grandir (Érès).

Internet ou le retour à la bougie

Internet ou le retour à la bougie

Sur quoi repose la société de l’Internet ? Quels enjeux environnementaux et sociaux soulève le bonheur de la connexion permanente ? À quels renoncements, à quels sacrifices mène la numérisation de nos vies ? Les technologies se sont multipliées sans véritable délibération sur leurs implications sociétales. Dans ce conditionnement généralisé, nous nous sommes résignés à ce que le numérique façonne notre existence.

L’ambition de cet essai est d’ouvrir le débat sur ce sujet, mais aussi de faire découvrir des auteurs passionnants (Jacques Ellul, Hartmut Rosa, Philippe Bihouix, Bernard Charbonneau, Jaime Semprun…) afin de prendre la mesure de cette démesure qui semble achever l’expropriation des humains d’eux-mêmes et la destruction du monde vivant. Ce pamphlet, véritable critique radicale de l’Internet et de la société technicienne, se mêle à un récit de vie élaboré à partir d’une observation attentive des transformations de nos vies quotidiennes au travail, dans l’espace social et dans le domaine privé.

Stop aux réseaux sociaux !

10 bonnes raisons de s’en méfier et de s’en libérer

Stop aux réseaux sociaux ! 10 bonnes raisons de s’en méfier et de s’en libérer

Pourquoi nous libérer des réseaux sociaux nous rendra plus heureux : les arguments qui encouragent à sauter le pas. Ce livre révèle l’envers du décor et nous invite à faire les meilleurs choix possibles pour reprendre le contrôle de nos vies.

Jaron Lanier, pionnier de la réalité virtuelle et scientifique mondialement connu de la Silicon Valley, nous alerte sur les dangers des réseaux sociaux et nous explique en quoi leurs effets toxiques sont au cœur même de leur conception. En dix arguments simples, il nous encourage à nous libérer de leur emprise pour améliorer notre vie et le monde qui nous entoure.

Les réseaux sociaux ont tendance à faire ressortir le pire en nous : ils nous rendent tristes, craintifs, égoïstes et moins empathiques. Ils nous bercent d’illusions de popularité et de succès. Ils nous font croire que nous sommes plus connectés que jamais alors qu’ils nous isolent. Jaron Lanier s’appuie sur son expertise pour nous expliquer comment, en nous surveillant constamment et en nous manipulant sans que nous en soyons conscients, ils ont des effets dangereux sur nous. Loin de s’en tenir à la critique, l’auteur nous propose une vision alternative mettant en avant les avantages des réseaux sociaux sans leurs inconvénients.

Si vous aspirez à une vie plus heureuse, à un monde plus juste et plus pacifique, ou simplement à retrouver votre liberté de penser, arrêtez les réseaux sociaux. Tout de suite !

Contre l'alternumérisme

Contre l'alternumérisme

L'alternumérisme a le vent en poupe : cyberminimalisme, smartphones équitables, inclusion numérique, ateliers de détox digitale, logiciel libre, open data, démocratie en ligne, neutralité du net… Ils sont nombreux à croire, (ou à vouloir nous faire croire), que la nouvelle économie de l'information pourrait tourner à l'avantage de tous ou, du moins, qu'on pourrait en contenir les effets les plus néfastes. Ce livre détruit méthodiquement cette théorie dangereuse, appelle à s'extraire de l'utopie numérique, à refuser la numérisation du monde.

Les robots émotionnels

Les robots émotionnels

Il faut nous y préparer : demain, robots, agents conversationnels (chatbots) et autres poupées humanoïdes vont détecter nos émotions avec de plus en plus d'acuité. Si nous sommes malheureux, ils nous remonteront le moral ; si nous sommes seuls, en difficulté, ils se feront aidants. Ces « amis artificiels » vont prendre une place grandissante dans la société.

Or ils n'ont ni émotions ni sentiments, ni hormones de désir et de plaisir, ni intentions propres. À l'instar de l'avion qui ne bat pas des ailes comme un oiseau pour voler, nous construisons des machines capables d'imiter sans ressentir, de parler sans comprendre et de raisonner sans conscience. Si leur rôle peut être extrêmement positif, notamment dans le domaine de la santé, les risques de manipulation sont par ailleurs réels : dépendance affective, isolement, perte de liberté, amplification des stéréotypes (80 % de ces artefacts ont des voix, des noms – Alexa, Sofia – et des corps de femmes, qui en font des assistantes serviles ou des robots sexuels)…

Seront-ils un prolongement de nous-mêmes ? Jusqu'où irons-nous pour programmer une émergence de conscience artificielle ? Et l'éthique dans tout ça ? Mêlant technologie, philosophie et neurosciences, Laurence Devillers pose les questions centrales de responsabilité sur l'application de ces robots « émotionnels » au sein de la société et les enjeux qu'ils représentent pour notre dignité humaine.

Professeure à l’université Paris-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, Laurence Devillers dirige l’équipe de recherche Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées. Ses domaines de recherche portent principalement sur l’interaction homme-machine, la détection des émotions, le dialogue oral et la robotique affective et interactive.

La Société d'exposition

Désir et désobéissance à l'ère numérique

La Société d'exposition - Désir et désobéissance à l'ère numérique

Bernard E. Harcourt propose une critique puissante de notre nouvelle transparence virtuelle. Il livre une analyse de ce que les technologies big data font à nos vies, et de la manière dont elles s’y introduisent, et révèle l’ampleur de notre renoncement, volontaire, à la liberté – jusqu’à l’acceptation de toutes les dérives sécuritaires. Ces atteintes à nos libertés sont flagrantes ; pourtant, nous ne semblons pas nous en soucier.

Exploitant notre désir sans fin d’avoir accès à tout, tout le temps, les géants d’Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d’intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu’elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l’instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D’où vient le sentiment de fatalité à l’égard de cette transgression du public et du privé ?

Ce livre montre d’une manière saisissante comment les nouvelles technologies exploitent notre désir illimité d’accéder à tout, tout le temps et sans attendre – au risque de la surveillance généralisée. Et invite à la désobéissance et à la résistance.

Les nouveaux travailleurs des applis

Les nouveaux travailleurs des applis

Deliveroo, Uber, Etsy, Foule Factory, etc : autant d’applications et de plateformes en ligne qui prétendent bouleverser nos façons de consommer. Mais qu’en est-il de nos manières de travailler ?

Plus qu’une innovation technique, les plateformes numériques apparaissent comme le lieu d’une redéfinition des règles du jeu en matière d’emploi et de travail. Entre marchandisation des activités de loisir et gratuité du travail, le « capitalisme de plate-formes » participe de l’émergence de formes renouvelées, voire exacerbées, de sujétion des travailleurs. Loin des idéaux d’une prétendue « économie du partage », n’assiste-t-on pas au déploiement de nouvelles dynamiques du capitalisme avancé ?

À partir d’enquêtes sur les chauffeurs et livreurs, ou encore sur les chefs à domicile, cet ouvrage met au jour la tâcheronnisation des travailleurs et l’extension du domaine du travail, tout en analysant les résistances et les régulations de ces nouvelles activités.

L'utopie déchue - Une contre-histoire d'Internet

L'utopie déchue - Une contre-histoire d'Internet

À travers une histoire croisée de l’État et des luttes politiques associées aux moyens de communication, Félix Tréguer montre pourquoi le projet émancipateur associé à l’Internet a été tenu en échec et comment les nouvelles technologies servent à un contrôle social toujours plus poussé.
Ce livre est écrit comme un droit d’inventaire.

Alors qu’Internet a été, à ses débuts, perçu comme une technologie qui pourrait servir au développement de pratiques émancipatrices, il semble aujourd’hui être devenu un redoutable instrument des pouvoirs étatiques et économiques. Pour comprendre pourquoi le projet émancipateur longtemps associé à cette technologie a été tenu en échec, il faut replacer cette séquence dans une histoire longue : celle des conflits qui ont émergé chaque fois que de nouveaux moyens de communication ont été inventés.

Depuis la naissance de l’imprimerie, les stratégies étatiques de censure, de surveillance, de propagande se sont sans cesse transformées et sont parvenues à domestiquer ce qui semblait les contester. Menacé par l’apparition d’Internet et ses appropriations subversives, l’État a su restaurer son emprise sous des formes inédites au gré d’alliances avec les seigneurs du capitalisme numérique tandis que les usages militants d’Internet faisaient l’objet d’une violente répression.

Après dix années d’engagement en faveur des libertés sur Internet, Félix Tréguer analyse avec lucidité les fondements antidémocratiques de nos régimes politiques et la formidable capacité de l’État à façonner la technologie dans un but de contrôle social.

Au-delà d’Internet, cet ouvrage peut se lire comme une méditation sur l’utopie, les raisons de nos échecs passés et les conditions de l’invention de pratiques subversives. Il interpelle ainsi l’ensemble des acteurs qui luttent pour la transformation sociale.

Félix Tréguer est chercheur associé au Centre Internet et Société du CNRS et post-doctorant au CERI-Sciences Po. Il est membre fondateur de La Quadrature du Net, une association dédiée à la défense des libertés à l’ère numérique.

Dans la disruption

Dans la disruption

Phénomène d’accélération de l’innovation, la dis­ruption consiste, de la part des seigneurs de la guerre économique, à aller plus vite que les sociétés pour les soumettre à des modèles qui détruisent les struc­tures sociales et paralysent la puissance publique. Face à la disruption ainsi imposée, les systèmes sociaux arrivent toujours trop tard pour s’emparer des évo­lutions technologiques, devenues foudroyantes de­puis la révolution numérique. Devant cet état de fait, qui impose d’innombrables vides juridiques aussi bien que théoriques, les individus et les groupes sont to­talement désemparés – souvent au point d’en deve­nir fous, individuellement ou collectivement, et donc dangereux.
Que faire de cette folie, dans cette folie ? C’est en partant de cette question que Bernard Stiegler relit ici Michel Foucault et Jacques Derrida, les confronte aux analyses de Peter Sloterdijk et Jean-Baptiste Fres­soz, et tente de trouver l’antidote contre la démoralisation généralisée.

Neuf essentiels pour un numérique humain et critique

Neuf essentiels pour un numérique humain et critique

La collection des «Neuf essentiels» est une initiative éditoriale de Culture & Démocratie qui consiste en la compilation, longuement introduite et commentée, de notices bibliographiques concernant des ouvrages incontournables pour qui veut s'informer sur un sujet d'actualité touchant à la culture et/ou à la démocratie.

Culture & Démocratie réfléchit depuis plus de vingt ans à la question du droit de participer à la vie culturelle, une question centrale en termes d’enjeux démocratiques. Dans un contexte où le numérique est omniprésent, et où les politiques culturelles le présentent comme une solution de choix aux problématiques de l’accès et de la participation, il semblait important de développer une approche critique du numérique qui permette d’en cerner les possibilités en termes d’émancipation sans toutefois occulter les dangers que peuvent représenter ces nouvelles pratiques en termes de contrôle, de normalisation, d’uniformisation.

Après la mise en place, avec PointCulture et un groupe d’associations issues des secteurs culturel et social, d’un cycle de conférences sur cette question, Culture & Démocratie en fait le thème de ce cinquième « Neuf essentiels ». Au sommaire, 12 notices bibliographiques commentées d’ouvrages incontournables pour qui veut s’informer sur ce sujet, précédées d’une introduction en trois parties signée par Pierre Hemptinne, Emmanuel Vergès et Jérémy Grosman.

Technocritiques

Du refus des machines à la contestation des technosciences

Technocritiques - Du refus des machines à la contestation des technosciences

Les techniques promettent abondance et bonheur, elles définissent la condition humaine contemporaine. Alors pourquoi les contester ? Les discours technocritiques ne masquent-ils pas des peurs irrationnelles, un conservatisme suranné, voire un propos réactionnaire ? Pourtant, depuis que les sociétés humaines sont entrées dans la spirale de l’industrialisation, des individus et des groupes très divers ont dénoncé les techniques de leur temps et agi pour enrayer leurs effets.

Contre l’immense condescendance de la postérité, Technocritiques est un ouvrage qui prend au sérieux ces discours et ces luttes. Depuis deux siècles, les technocritiques sont foisonnantes et multiformes, elles émanent des philosophes et des romanciers comme des artisans et des ouvriers ; elles se retrouvent en Europe comme dans le reste du monde et nourrissent sans cesse des pratiques alternatives. Toute une tradition de combat et de pensée originale et méconnue s’est constituée et ce livre d’histoire au présent tente de leur redonner vie tout en pointant les impasses des choix politiques mortifères portés par la foi en une « croissance » aveugle. Et, en filigrane, il montre comment s’est imposé le grand récit chargé de donner sens à la multitude des objets et artefacts qui saturent nos existences.

Pour tout résoudre, cliquez ici !

L’aberration du solutionnisme technologique

Pour tout résoudre, cliquez ici ! - L’aberration du solutionnisme technologique

Le Best-seller mondial d’Evgeny Morozov

« Pour tout résoudre cliquez ici ! » dénonce le discours employé par les entreprises et les chantres de la Silicon Valley qui veulent nous faire croire que grâce à l’Internet et aux nouvelles technologies tous les aspects de notre vie seront améliorés et la plupart des problèmes du monde disparaîtront.

Evgeny Morozov démontre qu’il n’y a pas une « application » comme réponse simple et immédiate à tous les enjeux sociétaux ni même à nos problèmes individuels. Il met en lumière deux concepts-clés, le solutionnisme et « l’Internet-centrisme », qui permettent de comprendre les schémas de pensée à l’œuvre derrière la révolution numérique.

Cet ouvrage porte un regard neuf et salutaire sur le numérique et sur nos usages. Il nous met en garde contre la croyance en un miracle technique et en un monde à l’efficacité sans faille où chacun serait contraint de revêtir la camisole de force numérique de la Silicon Valley.

Chercheur, journaliste et essayiste, Evgeny Morozov est spécialiste des implications politiques et sociales de la technologie. Né en Biélorussie, il a vécu à Berlin avant de s’installer aux États-Unis. Il collabore à la rédaction de The New Republic et publie régulièrement dans The New York Times, The Economist, The Wall Street Journal, Financial Time, London Review of Books, etc.



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livres/liste_livres_technocritique.txt · Dernière modification : 2023/08/14 08:48 de Un utilisateur non connecté