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L’humain au risque de l’intelligence artificielle

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Couverture du livre "L’humain au risque de l’intelligence artificielle"

Caractéristiques
Auteurs Pierre Rabhi & Juliette Duquesne
Éditeur Presses du Châtelet
Collection Carnets D'alerte
Date de parution 06/05/2021
Langue FR
Nombre de pages 264
Format 13 x 21 cm
EAN 978-2381950341
ISBN 2381950346
Page Web (éditeur) L’humain au risque de l’intelligence artificielle


Présentation par l'éditeur

Pour un monde moins numérique et plus éthique

Le nouveau « Carnet d’alerte » de Pierre Rabhi et Juliette Duquesne s’attaque aux dérives de l’intelligence artificielle, à la protection de nos données numériques et à l’influence néfaste des Gafam.

Que cache au juste l’intelligence artificielle ? Pierre Rabhi nous rappelle qu’elle est avant tout fille de l’aptitude humaine. Les ordinateurs, en effet, n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter afin de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. L’art de l’indiscrétion est ainsi généralisé.

Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique.

Juliette Duquesne a interrogé plus de quatre-vingts spécialistes du monde entier. Son enquête montre que l’IA, mise en œuvre dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques insidieux que la plupart d’entre nous ignorent.

Est-il possible de construire un monde numérique moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile, que ce carnet propose de partager.


Les auteurs

Pionnier de l’agroécologie, Pierre Rabhi a lancé avec Juliette Duquesne, journaliste spécialisée dans les thématiques économiques et environnementales, la collection « Carnets d’alerte », où sont parus notamment « L’Eau que nous sommes » (2018) et « Vivre mieux sans croissance » (2019).


Table des matières

L’intelligence artificielle, fille de l’aptitude humaine
Enquête
Introduction

Première partie – L’IA, entre mythes et réalités
Deuxième partie – L’intelligence artificielle au quotidien
Troisième partie – La publicité, un secteur clé de l’IA
Quatrième partie – Les données, ou l’art de l’indiscrétion généralisée
Cinquième partie – Une société sous surveillance
Sixième partie – Les démocraties fragilisées
Septième partie – Les limites inhérentes à l’IA
Huitième partie – La plus grande limite de l’IA : la pollution numérique
Neuvième partie – Pour un numérique moins envahissant, plus sobre, plus libre

Conclusion
Chiffres clés
Entretien avec Pierre Rabhi

Notes
Lexique
Liste des personnes citée
Bibliographie


Notes de lecture

Huitième partie – La plus grande limite de l’IA : la pollution numérique

Le numérique est responsable d’environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre [GES], soit davantage que l’aviation civile. La dégradation du climat n’est pas la seule conséquence de cette utilisation massive du numérique. Consommation de l’eau, dégâts engendrés par l’extraction des métaux : dans le monde, en vingt-cinq ans, le tonnage extrait de cuivre ou de zinc a plus que doublé. Si le numérique était un pays, il aurait deux à trois fois l’empreinte de la France.

Calculer l’empreinte du numérique n’est pas simple. Les équipements sont dispersés, divers et variés. Depuis quinze ans, Frédéric Bordage, fondateur et animateur de GreenTI.fr, réalise de nombreuses études sur les impacts environnementaux du numérique en se basant sur une méthodologie d’analyse du cycle de vie [ACV]. « On observe un triplement des impacts environnementaux du numérique en quinze ans, entre 2010 et 2025, déplore Frédéric Bordage. Pourquoi ? Nous sommes passés d’un usage informatique professionnel à un usage pour les particuliers, un marché aux débouchés importants, avec un suréquipement des ménages. Désormais les pays émergents s’équipent également. Ce n’est que le début du tsunami. À cela s’ajoute tous les objets connectés qui ne cessent de croître. Il y a désormais bien plus d’informatique partout autour de nous que dans notre ordinateur. En plus de cette augmentation de notre consommation d’équipements numériques, le numérique est un accélérateur du temps et de l’économie, il nous pousse à consommer plus. »

« Le numérique est très symptomatique du développement de notre économie, fondée sur la production et l’accélération, ajoute Françoise Berthoud, chercheuse au CNRS. C’est un emblème du fonctionnement de nos sociétés. »

Huitième partie – La plus grande limite de l’IA : la pollution numérique – Pages 171 & 172

Suite à rédiger…


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livres/l_humain_au_risque_de_l_intelligence_artificielle_-_pierre_rabhi_-_juliette_duquesne.txt · Dernière modification : 2021/08/04 11:43 de Un utilisateur non connecté